vendredi 15 juin 2012

Le jour où j'ai tenté la coloration maison

Aujourd'hui j'ai envie de te faire partager une de mes expériences capillaires.
Normalement, je veux dire naturellement, la couleur de mes cheveux c'est le châtain.
Ca c'est ce qu'on a bien voulu me faire croire! Ouh les menteurs!! Même sur mon passeport ils se sont trompés! Branquignols!
Car une fois, je suis allée acheter de la coloration maison dans un super marché, même que vu que j'avais une longue tignasse il a fallu que j'achète 2 boîtes. Et croyant que j'étais châtain, moi qu'est-ce que j'ai fait bêtement : j'ai acheté du châtain. L'erreur. Et vas-y que je te badigeonne le crâne, les oreilles, le cerveau, tout. Je rince, j'essore, j'enlève la serviette éponge et me regarde dans la glace : l'horreur!!!

Et pourtant j'avais pas le goût de tricoter en voyant ça!
Noir. Noir noir. Noir jais même. Je peux te dire que personne n'avait idée de me faire chier dans la rue, au cas où je lui lance un sort ou je ne sais quoi.
Je suis retournée fissa acheter un ton en-dessous, donc 2 boîtes en sus (bruit de la caisse enregistreuse).
Rien n'y a fait.
La semaine suivante, je vais chez le coiffeur pour arranger la cata  à la base, j'avais fait une coloration maison pour justement éviter la note du coiffeur, j'ai vraiment gagné au change hein! Re-bruit de la caisse enregistreuse!
"Ouh la la mais faut plus refaire ça, c'est coriace comme couleur!".
Il paraît que le noir n'est pas une couleur. Je te garantis que si.
Tout ça pour en revenir au fait que je croyais être châtain mais qu'en fait, je l'ai appris plus tard, on se voit toujours plus foncé qu'on ne l'est réellement. Oui, même en été quand tu admires le nouveau hâle sur ta peau dorée - que tu crois!- en fait t'es cachet d'aspirine qui a viré.
La prochaine fois, si tu veux bien, je te parlerai du jour où je suis devenue blonde. Si.

dimanche 3 juin 2012

Séquelles

Et là encore il fait super jour!


J'ai beaucoup de souvenirs d'avant mes 6 ans, mais lorsqu'à cet âge-là je suis allée vivre chez ma grand-mère maternelle, un phénomène s'est produit.
Et il n'existait pas avant.
La grand-mère vivait dans une grande villa, avec un sous-sol faisant toute la surface de la maison. Et il y avait un sacré bordel dans ce garage!
Quand par malheur elle allumait le four en même temps que le chauffage qui fonctionnait à plein ballon, paf ça ne manquait jamais : les plombs sautaient. Et qui c'est qui devait descendre dans le noir le plus total, au garage pour appuyer sur le bouton magique? C'est bibi! Comme de par hasard! Toujours une excuse les vieux pour éviter ce genre de déplacement!
Elle me filait une lampe de poche qui faisait plutôt office de clignotant rapport à la pile qui avait sûrement coulé à l'intérieur.
Et moi, je descendais les marches, persuadée qu'une bête féroce venue d'un autre monde m'attendait, à l'affût en bas des escaliers, prête à me dévorer...
Vite vite, appuyer sur le bouton avant que les ténèbres ne m'engloutissent!

C'est ça qu'il m'aurait fallu, au minimum!


C'était il y a bien longtemps.
Mais je dois t'avouer qu'aujourd'hui encore j'en ai des frissons et que j'ai toujours les miquettes de m'enfoncer dans l'obscurité pleine de démons... Il faut que la personne qui reste en haut des escaliers me parle en continu. Ou chante. N'importe quoi sauf le silence.