Le syndrome Amélie Poulain

... Ou le syndrome Saint-Bernard, c'est comme tu veux. Mais Amélie c'est plus classe que Bernard. Surtout pour une fille.

Quand je vois quelqu'un qui n'est pas au top de son moral, c'est plus fort que moi, il faut que je trouve une solution à son mal-être, ou du moins que je lui rende la vie plus belle par des paroles réconfortantes. Même si je ne connais pas trop cette personne. Alors du coup il peut m'arriver de faire croire à un connard (vu que je sais pas que c'en est un) qu'il ne mérite pas ce qui lui arrive et patati et patata.

C'est comme s'il fallait que tous les gens qui m'entourent, que je croise, soient heureux.

D'où ça vient, mystère...

Quand mes parents se sont séparés, j'ai fait ce que je pouvais pour rendre ma mère heureuse. Et ça passait par le fait de ne pas la décevoir : ramener de bonnes notes, ne pas faire trop de bêtises, gagner les matchs de tennis... Bref, lui donner plein de sources de satisfaction.

Aujourd'hui, je sais que même si je montre mes notes à quelqu'un de déprimé, ça ne lui redonnera pas le sourire (ou alors il se foutra bien de ma gueule, ce qui peut aussi être drôle - pour lui).

J'aime voir du bonheur autour de moi, même si moi je ne suis pas forcément au top.

Ceci dit, je bave beaucoup moins.