dimanche 29 janvier 2012

Ferme les yeux et fais un voeu

 



J'adore faire des voeux. J'ai toujours quelque chose à demander à la providence. Des petits trucs futiles mais qui me tiennent à coeur (que maman reçoive le colis non suivi que je lui ai envoyé en mode économique et qui va parcourir 18000 km), ou des grosses choses qui peuvent changer ma vie, ou des demandes pour des personnes qui me sont chères (mais alors là faut le mériter hein!), ou des remerciements pour un voeu exaucé (le colis est bien arrivé!!).

Mais attention, les voeux ne se font pas n'importe quand, n'importe comment. Il y a des règles.

- Voir une étoile filante (qu'est-ce que j'ai pu en faire en 2010!!)

- Voir le compteur kilométrique de sa voiture avec des chiffres du genre 44444 km.

- Voir une heure particulière : 5h55 (oui je me lève beaucoup trop tôt. C'est inhumain!), 10h10 etc. Sachant que les heures qui marchent le mieux sont 11h11 et 22h22. Parce qu'il y a carrément quatre chiffres identiques.Et si en plus tu peux voir les secondes défiler et que tu fais ton voeu à 11h11m11s, c'est banco! Mais attention, pour ça il faut avoir bien préparé son voeu pour que quand tu le dis mentalement il dure moins d'une seconde : faudrait pas qu'il empiète sur 11h11m12s! Et ça c'est pas le plus facile. Mais ce sont les voeux qui fonctionnent le mieux! Et donc ce n'est pas sur un cadran avec aiguilles qu'il faut le faire, c'est uniquement avec du digital.

[J'ai fait un voeu le 11/11/11 à 11h11m11s, c'est pas la classe ça???!! Bien sûr tu ne peux pas voir ces chiffres exacts sur l'écran vu que je voeutais à ce moment-là, et pis le temps d'allumer l'appareil photo...]

Attends, j'en ai d'autres, d'ailleurs, tu devrais voir qu'il y en pour lesquels les voeux marcheront mais moins bien:







Et alors je t'ai réservé celui-là pour la fin, la cerise sur le gâteau :



Après il y a les voeux pour les choses que l'ont fait pour la première fois de l'année. Je suis pas sûre qu'ils marchent bien ceux-là. Ben du coup je les fais plus!


dimanche 22 janvier 2012

Régression (1)

Sauf que le mien était jaune, jaune pisseux.


Quand j'avais 6 ans, je me souviens qu'à l'école on se faisait passer un cahier d'amies entre copines.
Le cahier d'amies, tu connais?
C'était un banal cahier de brouillon qu'on faisait passer à tour de rôle à chaque copine (et c'est là que celle qui croyait être ta cops se voyait refuser l'accès au cahier et prenait une claque en pleine face) pour qu'elle écrive, colle des trucs censés te faire plaisir. Du genre "y'a pas de meilleure amie que toi", "tu es une super copine", "tu es la plus belle", bref que des mensonges vérités. Il pouvait même y avoir des mini enveloppes collées sur les pages à l'intérieur desquelles se cachaient des mini cadeaux (plats de préférence sinon ça bousillait le cahier). C'était un peu comme ouvrir une pochette surprise à chaque fois qu'il te revenait. 
J'ai fait des recherches sur internet, et rien sur le cahier d'amies. Ca se trouve ça n'existait que dans mon école? Et si ça se trouve j'étais la seule de l'école à en avoir un?? Meuh nan, j'en ai rempli, alors...
Mon cahier était bien rempli et mon erreur a été de ne pas récupérer les petits cadeaux avant de le faire passer à Marlène R. Elle a écrit des trucs. Et piqué les cadeaux qui étaient dedans. Salope. 
Et puis après c'était plus ma copine. Je la causais plus.

Quelques jours après ce post, quelle ne fut pas ma surprise en faisant un énième recherche sur le net, que je n'étais pas la seule à l'avoir connu ce cahier. Je précise que moi c'était en CE1/CE2, pas quand j'étais boutonneuse ado hein!
La preuve en image :




lundi 2 janvier 2012

Noël c'était pas vraiment Noël




Car je n'aime pas le froid, certes, mais j'aime:

♠ Me réveiller, entendre ce silence caractéristique, ouvrir les volets le coeur palpitant et voir toute la neige immaculée tombée pendant la nuit, les yeux pétillants. Gamine va.
♠ Retourner dans le froid, le soir, et faire la tournée du quartier en voiture pour établir le top 3 de la maison la mieux illuminée.
♠ Faire un feu dans la cheminée de ma maman. Et m'y brûler les fesses de mon jeans (surtout là où y'a les rivets, ça piiiiique! Mais non maman puisque je te dis que je suis pas trop prèèèèèès).
♠ Les odeurs d'écorces de clémentine.
♠ Décorer le sapin (et me rendre compte que l'année précédente ces idiots amours de chats avaient niqué la moitié des boules, et mince y'a plus de guirlande non plus!).
♠ Allumer toutes mes guirlandes électriques (et me rendre compte que cette année encore je ne serai pas dans le top 3...).
♠ L'odeur des marrons chauds dans la rue (alors que je n'ai jamais goûté!) et avoir froid mais savoir que je vais bientôt rentrer dans une maison surchauffée.
♠ La petite infusion de 17h00 (oui parce que moi le thé après 16h, ben ça m'empêche de dormir-et après 21h, l'infusion ça m'oblige à me lever la nuit pour faire pipi) avec biscuits bien sûr.
♠ Mettre des jolis gants en cuir fin telle une cat's eyes (ou une héroïne de "Faites entrer l'accusé", au choix).
♠ Porter des bottes (vous me manquez!).
♠ M'enrouler dans un plaid tout doux, lovée dans le canapé, avec mes chats (oui mais vous partez avant que papa vous voit, hein!?).
♠ Les repas en famille.
♠ Les branches d'arbre givrées..
♠ Ouvrir mes cadeaux (cette année je n'en ai pas eu, snif).
♠ Sucer la tige du nain de la bûche. Ou de la biche. Ou du sapin. Bande d'obsédés!




La femme-fruit


Je suis une femme-fruit. J'ai la tête comme une pastèque et des grappes de raisin dans le cou en guise de ganglions.
J'aime pas être malade. Je déteste ça même. Tu me diras, personne n'aime être malade. J'ai envie de te répondre : faux.
Déjà, quand on est enfant, être malade, c'est le top : on se fait dorlotter, on se fait servir les repas au lit, on nous met la télé dans la chambre, tout ce qu'on veut on l'a, c'est pas le pied ça? Et avec ça, pas d'école! Le petit camarade de classe qui t'a recopié les cours pour que tu ne rates rien, et puis quand tu reviens enfin, tout le monde s'inquiète de ton état "Ah bon, 38° de fièvre! Bah dis donc, ça a pas dû être facile... ( t'es mon héros!)"
Or quand on est adulte, la réalité est beaucoup moins idyllique.
Déjà, faut envoyer les papiers à l'employeur, et fissa hein, sinon t'es puni! Et quand tes collègues te revoient, c'est limite si tu n'as pas commis une faute inexcusable : l'abandon de ton emploi. Oui mais j'avais 40 quand même, ça compte un peu pour de la maladie ça non?
Toi t'as qu'une envie, c'est de disparaître de cette terre. Ensuite, ok, tu restes dans le canapé sous la couette à regarder la télé. Oui mais ta possible contagion inquiète l'homme qui ne voit pas cette maladie d'un bon oeil, et s'il l'attrapait? Et si c'était mortel? C'est normal tous ses cachets? Donc il évite le contact rapproché. Cependant, il te veut à table pour manger avec lui "Mais chéri, j'ai pas faim, vraiment, ça doit être la fièvre". Ce qui, pour un homme, doit sembler inconcevable ; pas d'avoir de la fièvre, mais ne pas avoir faim "Oh arrête y'a toujours une 'tite place!" Sauf que non, y'a pas de 'tite place, pis j'ai pas envie de me lever subitement pour aller jeter dans la cuvette ce qui n'a pas trouvé sa 'tite place. Pis arrête de me saoûler j'ai assez mal au crâne comme ça. Mais je t'aime quand même, c'est juste que quand je suis malade, bah c'est un peu comme quand j'ai mes ragnagnas, je suis très un peu grognon.