mardi 17 décembre 2013

Le jour où j'ai déposé des annonces sur Le Bon Coin

... J'aurais mieux fait de me péter une jambe. Enfin tu me diras qu'une jambe plâtrée ne t'empêche pas de déposer une annonce, malheureusement. 
Le bon coin hein, c'est comme ça que ça s'appelle... Ca fait genre le coin des trouvailles, des bonnes affaires, un truc sympa quoi. Alors qu'en vrai, bah c'est juste le bon coin des bons blaireaux. Je parle des autres bien sûr, pas de moi car moi aussi j'ai acheté sur le bon con. Ah mince, j'ai oublié le "i" (oh finalement, ça choque pas sans le "i").

Ou alors c'est moi qui tombe que sur des débiles profonds.

Mon annonce :
Titre exact : Veste Homme de marque Bip taille M.
(seule la marque a été censurée pour les besoins de l'article, le reste du titre est véridique -me dis pas que tu as cru que Bip était une marque)
Descriptif avec photos (trois pas plus parce que sinon faut allonger la monnaie -le bon con n'est pas si con vois-tu)

Pas folle la guêpe, je ne laisse pas mon numéro de portable au vu et au su de tous les acheteurs potentiels (surtout ceux du Bénin -ou d'ailleurs- qui veulent t'acheter ta veste non pas au prix affiché mais mille fois plus cher, cependant comme ils sont à l'étranger parce qu'ils ont un super boulot qui paye super bien, faudrait juste que tu leur donnes toutes tes coordonnées jusqu'à la taille de ta culotte -et ton code de carte bancaire par la même occasion sinon ils peuvent pas te faire le virement Western Union par Paypal). Non, ces gens qui se battent bousculent pour être l'heureux acquéreur de mon bien ne peuvent que m'envoyer un mail en premier lieu.
J'ai envie de dire OUF, parce que je reçois ce genre de message :

bsr
(déjà tu commences bien toi, manquerait plus que tu me demandes si "sa va"? tu les paies les lettres que tu tapes sur ton ordi?) (ceci dit je suis méchante car tu es somme toute assez poli)
s'agit t'il d'une veste homme?
(à ton avis ducon? tu dirais quoi si tu savais lire?) (et si tu savais écrire, tu enlèverais pas un "t" quelque part? Maître Capello sors de mon corps!!!)
j'ai peur que M taille petit
(j'ai pas fait dix ans d'études, mais je sais pas moi, en réfléchissant un peu même avec un seul neurone je me dis mon con que si tu t'habilles en S ça risque de faire grand, et si tu portes habituellement du L, tu l'as dit Goofy, ça risque de tailler petit et tu as raison d'avoir peur).

Bon sang mais y'a que moi qui tombe sur des demeurés de cet acabit??

Et l'autre là aussi, qui me demande un renseignement sur un petit meuble. Je lui réponds dans la foulée (je n'aime pas faire durer le suspense) (va savoir, elle a peut-être un petit coeur fragile), et elle, elle me répond:

Bonjour madame, merci pour votre réponse, désolée pour la mienne tardive. Bien à vous.

Il s'est passé un mois et demi entre ma réponse et la sienne. J'en avais conclu qu'elle avait été enlevée par un groupe terroriste ou qu'elle avait eu un grave accident qui l'avait plongée dans un coma profond. En fait c'était peut-être juste sa box qui avait un dysfonctionnement. Mais j'ai pas voulu croire à une solution aussi évidente. Ou alors elle est du genre à n'ouvrir sa boîte mail que huit fois par an (je suis forte en maths hein? et sans calculette s'il vous plaît!) (j'ai compté sur mes doigts) (à voix haute) (chut faut pas le dire!).

Bref. Je crois que je vais aller chez Emmaüs.


Ouais bon... Y'a aussi des vendeurs un peu gravos... (je pouvais pas la laisser passer celle-là)


vendredi 13 décembre 2013

La recette de décembre 2013 : Coulant au chocolat

Je vais te dire un truc, cette recette a failli ne pas être exécutée pour cause de crêpage de chignon!
Hier, dans le rayon chocolat de Carrouf, voilà pas que l'homme et moi divergeons d'opinion (je voulais dire à l'hôtesse au moment du passage en caisse qu'il y avait un erreur dans l'affichage du prix - l'homme ne voulait pas ou je ne sais plus ce qu'il ne voulait pas) (ou qu'est-ce qu'il voulait que je ne fasse pas, en fait j'ai rien compris, bref, on en est venu aux mains à hausser le ton -il m'a fait le coup du lachage de caddie et m'a laissée en plan) (je crois qu'il va avoir ses ragnagnas lui aussi). 
A ce moment-là j'avais envie de : 
- manger tout le chocolat du rayon
- laisser le caddie aussi (sauf qu'il n'y avait pas de jeton mais bien UN euro dedans) (et par ces temps de crise, on rigole pas, même avec une pièce d'un euro) (surtout que j'en avais besoin pour jouer au super loto ce soir)
- manger tous les chocolats du rayon
Alors ce que j'ai fait, c'est que j'ai continué les courses l'air de rien. Qui allait obtenir la garde des chats? Comment allais-je rentrer? (c'est lui qui avait les clés de la voiture) (en plus j'ai pas regardé où on était garé sur le parking). Bref, l'air de rien donc.

Et tout ça pour te concocter à toi lecteur, la recette du mois, que j'avais repérée ici il y a fort longtemps.

Ce qu'il y a, c'est qu'hier soir, avec toutes ces émotions, j'ai oublié de faire le dessert. C'est au moment où le repas prenait fin sur une note de wasabi (on a mangé des sushis) (tu es très perspicace) que l'homme m'a dit :
"- On dirait que j'ai encore faim.
 - Prends un yaourt si tu veux.
 - Mouais, bof..."
Il m'a fallu dix cinq minutes pour comprendre son message subliminal.
Putaiiiiiiiiin j'avais oublié de faire le dessert promis!!!
Hop hop hop, ni une ni deux je lui dis : "Attends, ressers-nous un petit verre, je te fais le dessert, y'en a pour vingt minutes, c'est bon?".
Il a répondu oui. Oh la la je te dis pas la pression, surtout que tu connais mes capacités culinaires en matière de pâtisserie!
Mais j'ai bien assuré et en plus c'était super bon. Pour te dire, j'en ai refait ce soir (en améliorant certaines petite choses qui n'allaient pas hier)!
Voilà donc la recette tant attendue avec les photos toutes fraîches.
Les doses sont pour deux ramequins.

J'aime les petits récipients dans lesquels rien ne rentre
Il te faut:
- 75 grammes de chocolat noir pâtissier et aussi 8 petits carrés que tu vas garder à part
- 30 grammes de beurre
- 40 grammes de sucre roux
- 2 oeufs
- 2 cuillères à soupe rases de farine





Déjà, tu peux mettre ton four à préchauffer parce que ça va aller très vite : 220 degrés c'est bien.
Dans un saladier, fouette le sucre et les deux oeufs ensemble jusqu'à ce que le mélange blanchisse (ou jusqu'à ce que tu trouves que ça va bien hein, j'ai trop mal au bras).
Le petit verre pour patienter...
Dans une petite casserole, mets le chocolat (sauf les petits carrés!) et le beurre coupé en dés. Et fais fondre tout ça au bain-marie puis lisse cette délicieuse mixture (oh arrête je suis sûre que tu vas goûter -fais gaffe c'est super chaud j'ai encore mal à la langue). Pendant que ça fond et avant que tu n'aies du chocolat partout autour de la bouche, beurre les ramequins pour pas que ça attache. 


Une fois que c'est bon, verse la farine dans le saladier, fouette et verse le chocolat fondu (j'espère que t'as pas tout mangé hein!), remue bien.
Là tu vois, c'est déjà un peu trop rempli
Puis, verse la préparation dans les ramequins ; alors attention faut pas faire n'importe quoi, écoute-moi bien.
Remplis un ramequin à moitié seulement, ajoute quatre petits carrés de chocolat (ceux que si tu as bien suivi , tu n'as ni fait fondre, ni mangé en douce) puis recouvre de nouveau avec la préparation, mais pas jusqu'en haut parce que ça va gonfler un peu à la cuisson. 
Fais ça pour les deux ramequins bien sûr (t'es blonde ou quoi??).
Et voilà, tu enfournes pour dix minutes, pas une de plus sinon c'est trop cuit.


Et tu dégustes.
Et tu te réconcilies (aussi) (c'est moi qui garderai les chats de toutes façons).


Et là tu peux dire :

"Oh my god!!


... C'est une tuerie!!"


Note de la goûteuse avec du chocolat plein les dents : c'est une gourmandise qui serait mieux à l'heure du goûter parce que comme ça doit être fait à la dernière minute (ça se mange chaud), tu vas devoir t'éclipser avant la fin du repas si tu ne veux pas que tes convives t'attendent. 

lundi 9 décembre 2013

Déshabillez-vous, allongez-vous et écartez les jambes

Aujourd'hui l'ami je vais pousser un coup de gueule, et si je le fais aujourd'hui c'est pour pas terminer l'année par un billet quelque peu agressif.

Dans la famille "ma life est absolument fascinante", je voudrais Mimi. Ah bah oui, je l'ai!

Je te raconte vite fait ma journée :
Tu le sais ou pas, j'ai commencé à faire quelques démarches pour tenter de comprendre la ou les raisons pour lesquelles je suis obligée d'écrire ce genre de lettre au Père Noël.
Certaines personnes se découvrent une vocation de scientifique ès procréation lorsqu'il s'agit d'expliquer une infertilité. J'ai envie de les taper.
Eh ben quand je pense que j'ai déjà dépensé des sommes folles en dépassements d'honoraires chez la gynéco (oui, elle) et au laboratoire alors que la réponse était si simple, si évidente...
C'est un biologiste qui me l'a donnée, pas plus tard qu'il y a deux heures, et au labo.
"- Et c'est pourquoi que vous devez faire ce prélèvement?
 - Ben, j'arrive pas à être enceinte alors ma gynéco m'a prescrit toute une batterie d'examens à faire...
 - Ah d'accord. Mais vous savez, faut pas se focaliser là-dessus, faut pas y penser.
 - Oui mais bon, je suis plus de première jeunesse non plus...
 - Oh, quand même! Arrêtez d'y penser et ça viendra."

Ahhhhhh c'était donc ça!
Mais les gens qui n'ont pas de problème pour se multiplier, savent-ils à quel point cette phrase fait mal à entendre?
Savent-ils à quel point je me culpabilise bien assez de ne pas être capable de réussir la chose qui soit la plus facile à faire au monde? (j'ai l'impression qu'il y a trop de mots dans cette phrase)
Donc quand on décide de faire un enfant, il faudrait ne plus y penser? Ben oui, faire un enfant c'est comme se brosser les dents ou faire la vaisselle, on fait ça tous les jours, pourquoi diable y penser, évidemment c'est de ma faute!
Et puis excuse-moi mais y'a des fois où je suis de garde, ou j'ai pas la tête à batifoler, mais excuse-moi encore, si je n'ai pas la tête à batifoler alors que c'est la période propice, je foire encore un mois. Alors oui faut que j'y pense. C'est rien pour toi un mois, pour moi ça fait déjà douze fois un moins et je peux te dire que c'est long, très long quand quelque chose que tu attends ne vient pas.
Je n'y pense pas en permanence, mais j'y pense. Et dis-toi bien que depuis que j'ai entamé le processus pour comprendre ce qui cloche, je suis bien obligée d'y penser avec tous ces rendez-vous et examens. Parce qu'il faut prendre ta température tous les matins, parce que des examens nécessitent un préparation, parce qu'il faut venir à tel jour du cycle, parce que parce que parce que.

Alors si tu m'estimes un tant soit peu, ne me sors pas (ou plus) des phrases aussi débiles que "faut pas y penser". Je préfère encore que tu te taises.

Sinon comme tu l'auras compris car je l'ai glissé subrepticement au milieu de l'article, aujourd'hui j'ai été baptisée. Le fond de mon anatomie intime a vu un oeil d'homme. Oh punaise rien que d'y penser j'en ai la chair de poule.

http://jeveux1bebe.com/WordPress/la-courbe-de-temperature-mode-demploi/

mercredi 4 décembre 2013

Lettre au Père Noël


Salut vieux,

Dis voir, j'ai été une très gentille fille cette année, si si c'est vrai, tout le monde peut te le dire (tu veux des témoignages?)
Alors si tu pouvais m'envoyer dans ta hotte ce qui va suivre, ça serait bien sympa de ta part. Ca tiendra dedans sans problème, ça prend pas beaucoup de place (par contre ça peut faire du bruit, fais gaffe à ton sonotone)
La plupart des autres y ont droit, alors que parmi eux y'en a plein qui ne le méritent pas, alors je vois pas pourquoi moi, je ne pourrais y prétendre.

Si tu pouvais m'amener un petit baby, je t'en serais bien reconnaissante. C'est pas que, mais bon, ça commence à bien faire ces histoires. Dame Nature, à qui j'ai écrit, n'a pas l'air de vouloir faire d'effort alors je m'en remets à toi. Tu feras tout ce que tu peux, hein, dis?

Bon alors sinon en fait je ne veux rien de particulier. J'ai déjà (presque, donc) tout ce qu'il faut pour être heureuse.
L'homme, les chats, le boulot, un toit, une voiture, de la nourriture... (et aussi un aïe-phone, et ça c'est pas mal quand même)

Allez, je te laisse aller faire tes courses (au fait, te prends pas la tête avec le cadeau de mon petit voisin, il a pas arrêté de faire des caprices cette année)


Tu vois, ça prend pas de place

jeudi 28 novembre 2013

Le jour où je suis allée chez le dentiste

Aïïïïe!!!!


Ca non plus c'est pas une partie de plaisir sauf en cas de rage de dents avérée.
Je viens pour un simple contrôle je vois pas pourquoi j'ai les mains moites alors, le dentiste fait un petit examen avec son mini miroir et sa tige affûtée, hop hop hop, et là crrrrr, le bout pointu reste un peu coincé... Aïe, si mes souvenirs sont bons ça pue la carie ça...

Lorsque mon dentiste est un homme, je ne peux m'empêcher d'avoir des idées saugrenues et hors sujet.
Du genre, quand je suis bien calée sur le fauteuil en position allongée et qu'il approche son visage à dix centimètres du mien, j'imagine qu'il va peut-être m'embrasser. Même s'il est moche (de toutes façons on s'en fout il porte un masque). C'est grave docteur?
Alors du coup, dès que je suis installée, je ferme les yeux.
Aussi parce que j'ai un projecteur de trois mille volts en pleine face, oui. C'est fort pratique en cas de projection d'eau. Car crois-moi, il va y avoir de la brumisation dans l'air. Oui, tu sais, l'eau qui est expulsée des instruments électriques pendant leur utilisation, que le mini aspirateur coincé dans ta bouche est censé aspirer mais qui à part faire un bruit de liposuccion n'aspire pas grand-chose.
Comme si j'avais déjà pas assez de bave qui coulait dans le fond de ma gorge.

Et c'est toujours chez le dentiste que je réalise qu'on produit environ un litre de salive par jour. Pour ma part, ce litre est sécrété en moins d'un quart d'heure pendant le rendez-vous. C'est toujours quand il ne faudrait surtout pas déglutir (au risque d'y laisser un morceau de langue) que je suis prise d'une envie irrépressible, que dis-je, un besoin vital d'avaler tout-de-suite-là-maintenant-je-peux-plus-me-retenir-sinon-je-vais-mourir-étouffée. J'ai même droit à un petit arrière goût de lidocaïne, c'est pas merveilleux? Parce que moi je suis un petite douillette, je ne veux pas avoir mal (alors des fois je fais exprès de dire aïe avant d'avoir mal pour être sûre que j'aurai pas mal quand ça fera mal pour de vrai). Tu me suis?

L'anesthésie, c'est quand même ce que je préfère. J'entends le ballet des roulettes (la bien aigüe, celle qui fait peur quand t'es gamin et que t'es dans la salle d'attente, et la bien grave, celle qui te fait vibrer la boîte crânienne), mais pffff même pas peur, je vais rien sentir hihihi (j'ai bien fait de dire aïe avant). J'ai juste l'impression d'avoir été piquée par un essaim d'abeilles rapport au gonflement que je ressens quand le produit fait effet.

"Voilà c'est fini pour aujourd'hui, vous pouvez vous rincer".
(j'ai toujours trouvé mignon ce mini bar à portée de main)
Toute contente d'en avoir terminé, je fais le bain de bouche. Je cra.. Attends... Je craa... Punaise... Je craaaaache... Enfin j'essaie parce qu'avec la moitié de la mâchoire endormie, va faire un O avec ta bouche (oui essaie, tu vas bien rire). Et là, non mais c'est fait exprès, je sais pas moi, quand je me brosse les dents ça m'arrive jamais : un espèce de filet de bave de dix (je m'écarte un peu), vingt (je m'écarte encore plus), trente centimètres, oui trente m'sieurs dames, qui reste bien agrippé entre ma bouche et le fond du mini lavabo. Et vu que je contrôle pas mes lèvres, impossible de m'en débarrasser, impossible de m'en défaire! Il me suit l'enfoiré! (heureusement que je tourne le dos au dentiste parce que là pour le coup je suis sûre qu'il ne va pas m'embrasser)

Quand le soin est fini, je me lève, me regarde dans la glace (y'a toujours une glace dans les cabinets dentaires, tu as remarqué?) pour voir ma tête de Mohamed Ali qui en est à son vingtième round, sauf que je suis pas gonflée du tout. Ouf. J'ai juste la tête de quelqu'un qui a eu un accident vasculaire cérébral, la bouche qui pendouille. Ah. Avec une salive normale mais que j'arrive plus très bien à avaler (finalement, c'était bien la position allongée, pas vrai?)

Un truc qui me fait bien rire, c'est quand le dentiste me dit de lever la main pour prévenir que j'ai mal, au cas où j'aurais mal (comprendre : au cas où il aurait foiré son anesthésie).
J'ai voulu lever la main une fois, j'ai failli renverser son plateau stérile. C'est-à-dire que je suis un peu emprisonnée sous les bras de son fauteuil high tech. En fait, je suis prise au piège de ses tentacules. C'est pour ça aussi que j'anticipe le aïe.
Et lui (oui en ce moment c'est un homme -donc je ferme les yeux), il lui prend envie de taper la discute, comme si je pouvais participer autrement que par des "hahh", "hehhh".
"- Et donc c'est plutôt celle-là ou celle-là qui vous gêne?
 - Hellllllll-llllla.
 - Celle-là alors...
 - Hoooon, hellllllll-lllllaaaaaaa!"

J'envisage d'apprendre la langue des signes. Mais qu'avec les paupières (fermées).


lundi 11 novembre 2013

La recette de novembre 2013 : Tourte de Saint-Jacques et poireaux



Bien le bonjour l'ami,
comme je te l'ai dit ici et je suis pas du genre à dire des trucs que je fais pas, voilà la première de mes recettes mensuelles.
Je n'invente rien, je l'ai prise dans un magazine et collée dans mon petit carnet, ça fait déjà plusieurs années.
Je dirais que c'est une recette très simple à réaliser ce qui m'arrange, et qui en plus ne salit pas trop de gamelles (ça compte aussi) (même si j'ai un lave-vaisselle: le meilleur ami de l'homme après le chien)
Déjà avant que j'oublie, il faut compter 40 mn de préparation (bof, j'ai mis moins de temps il me semble) et 30 mn de cuisson.
Alors voilà ce qu'il va te falloir si tu veux m'imiter (pour une tourte de la taille d'une tourte -je vais pas te dire pour combien de personnes, ça dépend si t'as faim ou pas trop):

- 2 rouleaux de pâte feuilletée
- 4 poireaux (moi j'ai acheté des blancs de poireaux)
- 400 g de noix de Saint-Jacques (j'ai pris sans corail, mais avec ça doit être sympa aussi)
- 50 g de beurre persillé (j'ai pris du beurre auquel j'ai ajouté du persil -ben quoi, t'as du beurre? T'as du persil? Ben dans le beurre tu mets du persil et ça te fait du beurre persillé! -clin d'oeil aux bronzés font du ski)
- 80 g de noisettes hachées (j'ai pris de la poudre de noisettes, big up les flemmards!!)
- sel et poivre du moulin (j'ai pris celui de Carrefour -comment ça j'ai mangé un clown?)
- 2 jaunes d'oeufs (pour que ça claque bien niveau dorure)

Alors pour commencer, tu coupes les poireaux (lavés sinon ça risque de croustiller sous la dent) en fines lamelles que tu jettes dans une casserole d'eau bouillante. Laisse-les blanchir pendant 5 minutes.
Ensuite égoutte-les bien.
Pendant que tu t'occupes des poireaux (mais moi je m'occupe que d'une chose à la fois sinon je fais cramer), tu mets le beurre persillé dans une poêle, tu ajoutes les noisettes et aussi les noix de Saint-Jacques, pendant 2 minutes sur feu doux.
Mets la poêle hors du feu et ajoutes-y les poireaux, puis poivre et sale à ta convenance (je te conseille de saler un peu plus que pas assez car tu vas ajouter les pâtes ensuite -et puis va saler une tourte cuite!)

Du coup ça manque de vert tout ça!

Voilà, tu peux préchauffer ton four à 210°C (thermostat 7).
Maintenant, tu vas pouvoir dérouler une pâte feuilletée et la poser dans un moule à tarte assez haut. Garde le papier sulfurisé dessous, ainsi ça ne collera pas. 
Pique-le fond en plusieurs endroits avec les dents d'une fourchette.
Verse ta préparation dedans (essaie de bien répartir les noix -c'est pas cool pour celui qui va se taper que les poireaux).

Oui bon ça va j'avoue, y'avait UNE noix avec corail

Déroule ta deuxième pâte et pose-là sur ta préparation, ensuite ferme ta tourte en roulant les bords des deux pâtes ensemble. Creuse un petit trou au milieu.
A présent tu peux badigeonner ta tourte de jaunes d'oeufs.
Enfourne pour une durée de 25 à 30 minutes, il faut que la pâte soit bien dorée.
Une fois que c'est cuit, pose la tourte dans un plat de service et laisse-la refroidir à température ambiante.
Je l'ai servie avec une salade verte, c'était très bon!

Et voilà!

Avec un verre de bon vin

Photographe culinaire, c'est un métier
(pas le mien de toute évidence!)



mercredi 6 novembre 2013

Le jour où je suis allée chez le gynéco

Ca devait être trop pratique tiens!


Oui enfin je devrais plutôt dire chez LA gynéco, parce que vois-tu je ne peux me faire à l'idée d'être tripotée à cet endroit par un homme autre que le mien. Je te rassure, nos jeux sexuels n'ont rien à voir avec une consultation (encore heureux).

Chaque année (oui si tu ne le sais pas, il est important de consulter un fois par an -c'était la minute prévention du Dr Mimi), le jour du rendez-vous qui approche m'angoisse.
C'est pas que je sois vraiment pudique, la preuve je fais du topless sur la plage (j'aime pas les marques de bronzage quand je porte un décolleté dans le dos), mais l'idée de me mettre nue comme un ver dans un cabinet tout froid me glace le sang comment ça je fais dans le mélodrame?
Ah et puis les pieds sur les étriers, jambes écartées et fesses sur le rebord de la table, la grande classe! On est trop à l'aise dans cette position.
En plus je sais jamais où mettre mes mains. Jointes sur le ventre : pas possible avec l'examen digital. Les bras croisés sur la poitrine : non plus avec la palpation. J'ai même envie de siffler pour montrer ça passe comme une lettre à la poste. Oui enfin façon de parler hein parce que c'est pas vraiment le cas... Surtout si t'es un peu "tendue"...

Bref, tu vois, ce n'est pas si facile.

Il y a quelques années, arrivée en avance pour mon rendez-vous, je m'installe tranquillement dans la salle d'attente. J'aime pas les salles d'attente, surtout chez le gynéco, j'ai l'impression de devoir imaginer la vie sexuelle de toutes les patientes. (ho ho mais dis tu m'as l'air d'avoir un petite mycose toi!) ( et elle, elle vient pour quoi? Coquine va!)
Et là bien sûr je prends envie de faire pipi proportionnellement à mon stress (alors que j'ai bien dû vider ma vessie une vingtaine de fois avant de venir -avec autant de petites toilettes pour être sûre d'être fraîche de chez fraîche quand l'heure sera venue). Ben oui je me fais nickel pour mon gynéco, tout comme je me brosse les dents avant d'aller chez le dentiste, la base!
(Une fois je n'avais pas uriné avant l'examen, je me suis presque fait gronder par la dame) (je crois qu'elle a eu peur que je lui fasse pipi dessus quand elle s'est mis à appuyer sur mon bas-ventre).
Je me lève et entre dans les WC qui sont tout petits et sombres. Après avoir mis à l'épreuve mes talents de gymnaste pour me glisser entre le lave-mains et la cuvette, je fais ma petite affaire, sors une lingette intime pour assainir la zone. Et au moment où je remonte mon pantalon, que vois-je à côté du distributeur à savon liquide? Mais quelle excellente idée d'avoir mis un produit à appliquer sur la marguerite pour se rafraîchir! J'appuie sur le distributeur, mmmm ça sent un peu fort dis donc, et me tartine l'entrejambe.
Erreur fatale.
Tu sais ce que c'était?? Du gel hydroalcoolique, celui qui sert à se désinfecter les mains!
et puis c'est pas comme si je m'étais épilée quelques heures avant pour être bien nette

Eh bien mon gars, on peut dire que pour la première et unique fois de ma vie de femme, j'ai bien eu le feu aux fesses devant mon gynéco.

lundi 4 novembre 2013

Flash info

Avant/Après


Ceci n'est pas vraiment un billet à proprement parler, c'est juste histoire d'officialiser par écrit la pression que je compte me mettre à compter d'aujourd'hui.
Alors je t'explique, ça va se passer en deux étapes.

Primo:
Tu le sais, j'aime coudre (et découdre aussi vu que la plupart du temps je me plante de sens) sans être du tout professionnelle. Je suis plutôt du genre bidouilleuse. Seulement, il y a des oeuvres, voire des chefs d'oeuvre (comment ça je me la pète??) que j'ai créées (putain mais y'a combien de "e" à ce participe de dingue??), qui rendent très bien, et que malheureusement je n'ai pas photographiées ou décrites pendant leur réalisation. Et du coup je ne sais plus comment j'ai fait. Genre quand je les vois, je n'arrive pas à croire que c'est moi qui ai fait ça. Tellement c'est réussi.
Donc, je te le dis tout de go (oh la vieille expression pourrie!) : dorénavant, je ferai le déroulé de ce que je fais de A à Z. Pour toi et pour moi. Et tant pis si tu ne couds pas (tu dois bien connaître des gens qui cousent - allez si cherche un peu, une mémé au moins).

Deuxièmo:
Je déteste faire à manger. Par contre, j'aime cuisiner, c'est-à-dire sortir le carnet de recettes et faire un truc nouveau (et souvent bien compliqué - Freud ou un des ses potes parlerait d'une relation de cause à effet ou un truc du genre mais je m'en moque). La plupart du temps c'est raté. Mais des fois c'est bon, voir même très très bon. Et ça devient une valeur sûre, un classique que tu ressors comme ta marque de fabrication ("T'as pas goûté la forêt noire de Mimi? Attends mais c'est une tuerie!).
Ouais donc, tout ça pour dire que je ne fais jamais à manger (j'ai un homme qui le fait pour moi) (je t'aime).
MAIS!
J'ai décidé qu'à partir de maintenant, une fois par mois je vais innover culinairement parlant.

Donc wouhouhou je vais profiter de cette petite semaine de vacances pour mettre en forme ces deux décisions qui je sens vont bien me pourrir la vie.

dimanche 13 octobre 2013

Hot couture

Quant tu vois mon regard se poser sur tes courbes cachées, l'oeil un peu lubrique, tu sais que le moment est venu.
Aucun mot n'est nécessaire, nous sommes en communion.

Je m'approche de toi, te découvre lentement, te caresse et te murmure quelques mots doux.

Puis je m'installe plus ou moins confortablement, prends une inspiration et tu commences à pilonner sans répit.
Doucement au début afin de ne pas brusquer les choses, et puis de plus en plus vite, tu t'agites frénétiquement, tu fais du bruit et ça m'excite.

Et puis tu ralentis, je te fais faire un dernier va-et-vient pour terminer. Je recule, ton oeuvre est finie.
Je suis satisfaite mas j'ai envie de recommencer tellement tu as bien travaillé.

Je te connais par coeur et pourtant tu réussis encore à m'étonner. Comme le jour où tu as eu une petite panne; une fois ce triste épisode passé, c'était reparti comme en quarante. On en rigole encore aujourd'hui.

Je suis fière de toi, du plaisir que tu me procures depuis tant d'années.

Toi ma petite Singer, qui donne vie à mes idées.




Vé l'engin! Pimp my Singer!

lundi 7 octobre 2013

Le jour où j'ai lu 50 nuances de Grey

L'arme du crime


...

...

...

... Ah pardon, t'es là depuis longtemps? J'étais allée prendre une douche glacée, histoire de me rafraîchir les idées, tu trouves pas qu'il fait chaud? Non? C'est moi? Mais non je rigole!!! (tu sais bien que je déteste l'eau froide) (mais il fait un peu chaud quand même depuis que j'ai lu ce livre)

Aujourd'hui c'est la minute littéraire, sauce pharmacologie. Me demande pas pourquoi, c'est comme ça.


Avertissement/Mise en garde/Précautions d'emploi:
Ne pas lire ce livre si ton homme (ta femme) n'est pas dans les parages (genre à 400km) (chez ton cousin) (c'est les vendanges)(Pffff)

Mode d'emploi:
Bref, j'ai lu 50 nuances de Grey. Oui moi aussi j'ai succombé à la tentation (comme cette petite cochonne coquine d'Anastasia).
Et j'ai aimé ça qui plus est! J'ai honte un peu. Pas beaucoup en vrai.
J'ai honte un peu mais pas beaucoup en vrai parce qu'on ne peut pas dire que ce soit le roman du siècle hein.
Et puis tous ces clichés gros comme un camion, c'est un peu lourdingue.

Genre:
Elle, la petite sainte-nitouche, belle, tout juste majeure (faudrait pas choquer les puritains), qui n'a jamais eu de relations sexuelles avec un garçon (ni une fille d'ailleurs) mais qui bizarrement va s'adonner à la luxure comme une petite fofolle de dévergondée.
Lui, le beau gosse, riche, intelligent, rusé, séducteur, dieu du sexe (tieeeeens comme de par hasard!).
Et on voudrait nous faire croire que dès son premier rapport elle atteint le septième ciel? 
Que la deuxième fois c'est l'apothéose?
Que la troisième fois c'est le nirvana?
Que même après le sport elle sent super bon? Qu'elle a même pas mal au ventre quand elle a ses ragnagnas?
Qu'à chaque fois qu'elle fait des cochonneries elle prend un pied d'enfer? De qui se moque-t-on l'ami??
Elle qui n'a jamais exploré son corps, voilà qu'elle se paye un orgasme à tous les coups.
Mouais. Tu m'en diras tant. Ou alors c'est moi qui n'ai rien compris à la vie.

Et puis alors, je sais pas si l'auteure autrice auteuse autiste celle qui a écrit le bouquin a touché des royalties pour énoncer tant de marques, mais entre l'Audi, le Blackberry, le MacBook et j'en passe, on est servi les amis.
Attends mais moi aussi je peux t'en sortir des marques si je veux, et gratos en plus. La preuve. Confidence.
Moi aussi un jour j'ai eu une Audi. Noire. Neuve. J'avais l'impression d'être riche à son volant. Ok j'ai mangé souvent (30 jours par mois environ) des pâtes au beurre sans gruyère le temps que je l'ai gardée (soit environ une tonne cinq de pâtes, tu t'imagines??).

Posologie: 
Apparemment, trois doses seraient nécessaires, une seule n'étant de toute évidence absolument pas suffisante.
A lire plutôt le soir, afin de ne pas être déconcentrée pendant la journée et de ne penser qu'au sexe au lieu de bosser.

Effets secondaires:
Risque de dépendance.
Sevrage difficile (et aussi une furieuse envie de sauter sur ton partenaire -là tout de suite sur la table on s'en fout des épluchures de tomates, tu nettoieras après). 

lundi 30 septembre 2013

Ceux qui m'aiment ne prendront pas le train




Hier je suis allée au salon du multimédia. Oui enfin j'ai pris le train quoi.
C'est pareil.

Entre l'aïe-phone, l'aïe-pad, l'aïe-pod j'ai été servie.
La dame dans le micro a dit que ce serait bien si les GU (gentils usagers) pouvaient éviter les nuisances sonores et utiliser les plates-formes pour parler dans l'aïe-phone. Juste à ce moment-là, un téléphone réglé sur volume 3500 watts s'est mis à sonner et sa propriétaire, une méchante usagère,a répondu (sans changer de place)(en plus elle a gêné tout le monde en laissant sa valise de 2 tonnes au milieu du couloir. Je ne peux pas la mettre en haut, ma valise est trop lourde. Bon sang mais c'est toi qui es trop lourde!) 

Et puis d'autres aussi ont répondu, ont appelé, ont raconté leur vie:
Ma tante est hospitalisée en neurologie. Non c'est bon ma mère va venir me chercher. Non non je t'assure ce n'est pas la peine que tu m'emmènes. J'entends que tu pleures, ne t'inquiète pas je serai rentré dans un quart d'heure. Oui termine tes devoirs et on verra quand je rentre. C'est bon je suis dans le train. Oui ça y est il est parti.
Je me serais crue dans une émission de télé-réalité, tu sais ces émissions où les gens racontent leur laïfe que tu t'en tamponnes le coquillard. 
Non mais je te jure, les gens n'ont aucune pudeur d'ébruiter éhontément -c'est la première fois que je l'utilise celui-là- leur vie privée à tout le monde. J'en ai marre d'être éclaboussée par la vie personnelle des autres.
Alors j'ai fait exprès de pas sortir le mien d'aïe-phone, pour faire ma mystérieuse. Oui bon bah ça va, il se peut que j'aie peut-être à un moment regardé l'heure sur l'écran (il était 19h46 si tu veux savoir).

Ah oui sinon y'a eu un truc marrant. Enfin ça n'a fait rire que moi et pas elle.
Moi j'étais allée aux toilettes et en voulant me mouiller les mains avant de les savonner, j'ai pu constater que les microbes seraient de la partie jusqu'à l'arrivée vu qu'il n'y avait pas d'eau. Mais elle apparemment, on ne lui a pas appris et la vie non plus, que tu dois vérifier s'il y a bien de l'eau AVANT de te verser cinq litres de savon liquide sur les mains. C'était drôle. Elle a traversé le wagon pour aller aux WC de l'autre wagon. Puis elle est repassée dans l'autre sens, parce qu'au bout du wagon, eh bah y'avait pas de WC. C'est ballot.

Et puis sinon j'ai regretté la mort de Super Nanny. Parce qu'il y avait un mioche Super Chiant. Qui m'a Super Empêchée de dormir.









jeudi 19 septembre 2013

Le jour où je me suis fait décolorer les cheveux

Le coup des cactus tu vas comprendre après

Je suis devenue une vraie fausse-blondasse quoi.

Attends mais tu sais pas que je me suis toujours pas remise de ma cuite, oui enfin j'aime pas trop utiliser ce mot, ça fait un peu pochtronne non? Sors de ce corps Sue Ellen!
Bref, là n'est pas le sujet, mais ça fait longtemps que je ne t'ai pas donné de nouvelles; je répare l'erreur et te donne du croustillant sur-le-champ.

Il y a de ça deux mois semaines -non je dis mois car vu la longueur des racines on dirait que ça fait deux mois-, il m'est venu l'idée farfelue (j'adore ce mot) de devenir blonde, mais blonde vraiment claire, tu vois le tableau?

Je suis tombée dans un salon de cagoles on peut le dire, de gentilles coiffeuses, mais des coiffeuses cagoles. Attention je ne critique pas puisque j'envisage d'y retourner. Même si j'ai remarqué certains détails que j'ai tôt fait de généraliser. Je sais pas si c'est moi qui ai un problème ou si dans tous les salons c'est pareil.

Déjà, j'étais passée la semaine précédente pour expliquer ce que je voulais. On s'était mise d'accord avec la patronne. Le jour J, elle me demande de confirmer ce que je veux, jusque là ça va, sauf qu'en partant préparer sa mixture, elle me lance un "ça va faire blanc, ce sera joli". Et là j'ai eu envie de :
1- Partir
2- Pleurer

Je suis restée et j'ai pas pleuré. Mais j'avais les chocottes mon pote!

Donc elle me tartine le crâne de son mélange, me prévient que ça va picoter.
PICOTER?? J'avais envie de me brosser avec un cactus tellement ça me grattait, et puis c'est pas tout, ça chauffe bien le cuir chevelu aussi, ça on m'avait pas dit!
Et avec ça j'ai l'impression d'être un plat cuisiné à cause du minuteur.
Driiiiiiiiiiiing. "Oh ça a pas encore bien pris, on va laisser encore un peu, dix minutes"
Driiiiiiiiiiiing. "Allez encore cinq minutes et ce sera bon".
Putain j'ai envie d'aller sur lastminute et me prendre direct un billet pour le Mexique. Je dois avoir des croûtes. Les poux ça doit être une partie de rigolage à côté de mes démangeaisons.

Une fois que je suis cuite (on peut parler d'autre chose que de la cuite SVP??), on me rince. Et puis ensuite, au bac, une apprentie me lave les cheveux. Je crois qu'ils embauchent pour ça des gens qui ont la sclérose en plaques ou un truc du genre, en tous cas des gens qui de toute évidence ont perdu la sensation de chaud-froid.
" - Ca va la température de l'eau? (j'aime l'eau chaude mais mon crâne doit fumer et peut-être même commencer à fondre)
  - Euh, c'est un chouïa chaud."
Elle baisse la température.
Elle pose un masque, hop le temps d'agir, et la voilà repartie à me rincer.
" - Ca va la température de l'eau? (des stalactites sont en cours de formation sur les pointes et j'aperçois un pingouin au loin)
  - Euh, c'est un chouïa froid"."
Elle augmente la température.
Enfin, le coup du thermostat, ça me dépasse.

Après je sais pas ce qui m'a pris non plus, à la question "on fait un brushing??", j'ai répondu oui.
N'importe quoi. J'avais envie de lui mettre un pain à chaque fois que sa brosse me touchait le crâne.
Oui parce que sache-le si l'envie te titille, une décoloration, ça fait mal. Surtout quand à la base on est châtain clair (et non pas brune comme je le croyais).

Et puis une fois que tout a été terminé, j'ai encore bien rigolé en me voyant dans le miroir.

Sinon j'ai eu le crâne anesthésié toute la soirée et toute la nuit. Tu sais, comme quand t'as des fourmis.
La nature est mal faite parfois; j'aurais dû être blonde.




dimanche 4 août 2013

Le jour où j'ai trop bu (et c'était pas de l'eau)


Un article par mois, à ce rythme-là on peut pas dire que je casse des briques.
Il fallait quand même que je te fasse part d'un genre de drame qui m'est arrivé très récemment. Genre il y a une semaine. Ce jour sera marqué d'une pierre blanche jusqu'à la fin de ma vie.

Comme tu ne le sais peut-être pas, j'ai passé une dizaine de jours en pays Beaujolais.
Et le dernier week-end, on a fêté les retrouvailles avec mon cousin vigneron. Il fait un rosé mon gars, du sirop (en plus il faisait chaud j'avais très soif). Pour ajouter à ça, voilà pas qu'il avait aussi de nouveaux verres, enfin des vases devrais-je dire vu leur capacité de contenance.
Et vas-y que je te raconte des souvenirs, ha ha ha oui ça aussi c'était drôle, et vas-y que je remplis ton verre vide, hi hi hi on avait bien rigolé ce jour-là, et vas-y que je commence à parler fort, et vas-y que les autres invités s'en vont tôt hein dis-donc, bah tiens oui mon verre est presque vide remets la tienne, quelle heure il est tu dis j'ai pas compris? Mais quand tu dis quatre heures c'est plutôt du matin ou de l'après-midi?
Sam à la base c'était moi, celui qui conduit et patati et patata.
Bref, je suis pas folle non plus, on a dormi sur place. Et cinq heures plus tard on s'est levé.
Genre j'avais bien la tête qui tournait (et la bouche pâteuse et les traits gonflés; une Sue Ellen plus vraie que nature).
Et le midi j'étais invitée chez un autre cousin.
Je sais pas pourquoi mais je me sentais pas super bien. Un sacré mal de tête et comme un barbouillement au niveau digestif...
Bah ça a pas raté mon gars : après avoir été mal mal mal je me répète mais c'est pour que tu comprennes que j'étais vraiment mal pendant des heures, blurps, j'ai rendu les armes (et ce qu'il y avait dans mon estomac) (ça faisait 18 ans que j'avais pas gerbé, record à battre).

Quand j'ai commencé à sortir (à 17 ans), je m'étais dit "Mimi, regarde les mecs bourrés qui sont malades, tu veux pas être comme eux, si?". Non. Alors naïve que j'étais, je m'étais juré que JAMAIS je ne boirais à en être malade. C'était avant de savoir les mots qu'il ne faut pas prononcer.
Quand je te dis qu'il ne faut jamais dire jamais, ça porte la poisse!
Mais je te rassure, on ne m'y reprendra plus!


Oh un Jacob Delafon!


mercredi 17 juillet 2013

Le retour en métropole

Jamie, il paraît que c'est le mâle qui chante (je vais postuler pour c'est pas sorcier)


Je reprends ma plume azerty aujourd'hui pour te dire que justement, je n'ai rien à te dire.
Incroyable mais vrai : je ne sais pas de quoi parler.

Ces derniers jours ont été bien stressants, entre le voyage, les chats, la difficulté de trouver un logement (sais-tu que lorsque tu n'as pas d'adresse tu n'existes pas? Et ce quelque soit ton revenu?), les formalités administratives, les squats à droite à gauche, et enfin hier la présentation à mon "chef".
Pfiou, ça en fait des choses d'un coup pour moi pauvre petite sensible, car même si je m'adapte assez bien à presque tout, ben trop c'est trop, il faut me laisser un peu le temps de digérer avant de me resservir.

Donc là ça va, je me sens presque en vacances et mes amies les cigales (je t'ai pas dit mais je me suis documentée sur la vie des cigales depuis que j'en ai vu une sortir de sa peau) sont là pour me le rappeler (et l'eau de la piscine à 29° aussi -ouh c'est un peu froid quand même).
Je dis en vacances, presque, car dans trois jours je réceptionne mes meubles que je n'aurai pas le temps de placer puisque le lendemain et la semaine prochaine je vais dans la maison qui m'a vue grandir -celle de ma grand-mère-, et la semaine suivante j'aménage mon logement, enfin. La gueule des vacances quoi.

Mais on dirait que je déprime un peu à me lire, non?
Non non, je déprime pas loin s'en faut, mais j'ai envie de me poser, retrouver mes boules de poils après ces deux années loin d'elles, mon mobilier aussi qui est celui que j'ai choisi  -et pas celui qu'on m'a attribué avec le logement meublé-, me refaire des petits rituels, parce que là figure-toi que je n'ai strictement aucune habitude depuis trois semaines, et je m'aperçois que j'ai besoin de gestes débiles mais rassurants (t'inquiète, je fais toujours mes petits tas de nourriture -comment ça, je ne t'en ai jamais parlé?).
Bref, toutes ces petites choses qui font que tu es chez toi et chez personne d'autre, et que tu t'y sens bien. 

Ma future maison est un peu vieillotte, plutôt défraîchie, mais je pense qu'il sera agréable d'y vivre. Il y a même une cheminée! J'adore les feux de cheminée et surtout me coller les fesses contre l'insert pour avoir bien chaud (à ne pas faire si tu portes un jeans : les rivets ça brûle beaucoup, je sais de quoi je parle).

J'ai hâte aussi de recevoir d'ici un mois et demi toutes mes petites affaires qui me servent à coudre/tricoter/crocheter/écrire/coller/découper et j'en passe...

J'ai hâte de retourner dans les endroits qui me plaisent, et d'ailleurs pour la première fois je crois, je vais faire un peu de pub pour un restaurant exquis, Les Tables Rondes situé à Bargemon (Var). En hiver un menu truffes est servi, avec du Tuber Melanosporum en veux-tu en voilà de l'entrée au dessert (et je viens de voir qu'en été aussi!). Bien sûr, les hôtes sont adorables (la semaine dernière j'ai mangé dans un super bon resto, avec l'envie d'y revenir vite pour goûter d'autres plats mais la serveuse en chef m'en a dissuadée à tout jamais, on se serait cru dans un routier l'horreur!).

J'ai envie de refaire du sport (voilà que ça me reprend et j'ai ni tapis ni haltères, rien ne va plus! Putain je sens que ma période sportive va passer sans que j'aie rien fait! Qui sait quand la prochaine envie reviendra?!)
Enfin bref tu vois, j'ai envie de plein de choses et ce dont je ne me rends pas encore compte, c'est que mes horaires professionnels ne vont plus du tout être les mêmes et que ça va peut-être bien aussi influer sur mes envies. Et finalement, j'en avais des choses à raconter!

Sur-ce, je t'envoie un bout de mes "vacances" pour te faire rêver un peu :

Un Ricard et c'est déjà les vacances!

La vue depuis le premier Ricard
(après le deuxième, le paysage est un peu plus flou)

C'est marqué dessus

Bronzer à l'ombre, ça évite les coups de soleil

Y'a pas qu'à La Réunion qu'il faut se méfier

La Bonne Mère de Marseille (oui bah j'ai pas pu zoomer plus)

mercredi 19 juin 2013

Ca n'arrive qu'à moi!

Objet de malheur!

Si je te dis que j'ai la poisse, tu vas me dire : oh non mais l'autre eh, elle abuse un peu, elle est quand même pas si mal lotie!
Je te répondrais oui et non l'ami, car s'il est vrai qu'à la roue de la fortune de la vie, je n'ai pas à me plaindre (mais il faut aussi dire que je sais rebondir -peut-être grâce à mes grandes jambes va savoir), pour les choses un peu plus futiles, j'ai une guigne d'enfer.
Voilà une liste non exhaustive des petits malheurs de Mimi. Avec un titre pour chaque, comme ça, ça fait bien liste. Je vais même te mettre de l'italique et du souligné (attends je suis en plein déménagement et je trie un max, j'ai besoin d'ordre en ce moment).

Les tirages au sort
Chaque fois que j'ai passé un concours avec une épreuve orale, et lorsqu'il a fallu tirer au sort un papier au milieu de mille autres dans un chapeau, eh bah banco bingo king of the bongo : le seul sujet auquel je ne connais rien, il est où? Dans ma main pardi!
Ou sinon un exemple un peu plus récent, pas plus tard que ce midi, alors que le pain était déjà un peu entamé (le fameux quignon bien croustillant que tu peux pas laisser sur la baguette quand tu sors de la boulangerie -c'est moi qui l'ai mangé hihi), l'homme coupe quatre tranches et les pose dans la panière (oui on a une petite panière toute jolie tressée au Vanuatu). Devine quel morceau je pioche? Je vais pas faire durer le suspense, tu l'auras deviné : celui qui est tout sec d'un côté! Et voilà! (en plus l'homme me regardait j'ai pas pu le remettre ans la manière en douce) (mais quand il a vu ma tête il a voulu me l'échanger... je t'aime toi)

Mon tee shirt préféré
J'étais en train de me dire, en l'étendant alors qu'il sortait du lave-linge, "Oh mais que je l'aime ce maillot avec mon année de naissance (2007 donc -hum hum) dessus!". Voilà qu'Eole, ce petit bâtard, souffle un bon coup sur le tancarville (trop bizarre ce mot -tu le connaissais toi? moi ça fait pas longtemps) et paf, ce dernier tombe à terre et avec ses côtés arrondis mais un peu pointus il m'a tout déchiré mon tee-shirt! J'ai failli pleurer.

D'ailleurs à ce sujet, j'ai normalement mais pas encore tout à fait apparemment, arrêté de faire l'éloge d'objets. Le coup du tee-shirt est là pour en témoigner. Et le jour où j'ai dit "Qu'est-ce qu'elle est bien cette voiture quand même!" (la mienne donc -une 306), et bien paf, je bois l'apéro sur mon balcon et je me rends compte qu'elle n'est plus garée là où je l'avais laissée dans l'après-midi. Je sais pas si ça t'est déjà arrivé de te faire voler ta bagnole, mais moi j'aime pas du tout!

Ne jamais dire jamais
Une fois au lycée (il y a bieeeeeen bien longtemps), lors d'une conversation branchée orthopédie de toute évidence, une copine me dit "Ben moi je me suis jamais rien cassé". Tu me crois tu me crois pas, le lendemain elle revient avec le bras plâtré! Je te jure! Je l'ai vu comme un signe du destin : ne jamais pas le provoquer avec un jamais. Y'a rien de tel pour que ça arrive. Il vaut mieux employer l'expression "pas encore".

Sur-ce je t'annonce que je ne sais pas si je vais réécrire d'ici que je déménage et surtout que j'ai trouvé un autre lieu d'habitation (je vais encore être une SDF du wifi -vive MacDo!), alors tu peux lire et relire le blog dans son intégralité, il doit bien y avoir une soixantaine de messages. Ca peut occuper tes soirées au coin du feu. Ah merde non c'est l'été en métropole (il paraît).


lundi 3 juin 2013

Lettre à Dame Nature

La même tête je t'assure!

Je t'écris parce que comme tous les mois depuis quelques temps, eh bien ça va moyen. Alors à chaque fois je me motive pour le mois suivant, et c'est comme ça, on tourne en rond. C'est un peu le serpent ou le chat je sais jamais qui se mord la queue.

Je ne sais pas quel complot tu as organisé me concernant, mais si je puis me permettre de faire juste une toute petite critique de rien du tout : c'est du GRAND N'IMPORTE QUOI (oui je crie un peu parce que je suis à deux doigts de m'énerver).

Je sais, je sais, tu fais ce que tu veux, ça on avait bien compris, y'a qu'à voir la tronche de certains (une fois j'ai vu un nouveau-né, c'était le portrait craché de Jean-Claude Dreyfus -les pizzas Marie ça te parle?)(mais le pire dans l'histoire, c'est que le bébé en question, c'était une fille! Je l'appelais Jean-Claude en cachette).

Je suis d'accord avec le fait d'avoir les ragnagnas quelle connerie tous les mois, oui, même si je suis au bord de l'anémie à chaque fois et que Tampax fait son chiffre d'affaires seulement sur ma pomme. Avant c'était Always, mais quand j'ai compris un peu l'anatomie féminine, j'ai changé de sponsor. Et puis hein, la "patacul" que tu retrouves collée sous ton coude, merci mais non merci! (ça ne m'est pas arrivé personnellement mais je l'ai vu!)

Tu me diras, il est vrai que je m'y prends un peu tard, mais vois-tu, ton pote Le Destin ce petit rigolo avait de toute évidence d'autres plans pour moi. Donc on peut dire que c'est pas totalement de ma faute.
Des fois je me dis heureusement que ça n'a pas marché avant, je n'aurais pas voulu avoir un enfant de divorcés avec les dimanches soirs pourris qui vont avec.

Donc qu'est-ce qu'on fait là?
Ca fait des années que je m'entraîne, c'est bon je suis prête, mais toi t'as pas l'air de te souvenir que j'existe. Tu voudrais pas me filer un petit coup de pouce histoire de favoriser une rencontre qui porterait ses fruits?
Quand je pense qu'il y en a qui essaient juste une fois, ou même qui n'en ont pas envie, qui y arrivent...
Et moi ohé je suis là! Et moi j'en ai envie! Et moi j'en suis pas à mon premier coup d'essai!
Alors s'il te plaît, je te le demande, fais quelque chose pour moi.

Parce que les histoires d'éprouvettes, depuis que j'ai vu un reportage très bien fait là-dessus, eh bien ça me  branche beaucoup moins qu'avant...

En plus tu me connais, je ne supporte pas de rester impuissante face à la fatalité, tu sais que je suis bélier. Et dans des cas comme celui-là, je suis capable de prendre des décisions assez radicales et souvent sottes.

Ou alors sinon arrête mes ragnagnas vu qu'elles me servent à rien (ces s******).
Pardon je suis un peu vulgaire mais vois-tu, comment dire? J'ai les boules. Et un peu peur aussi.