vendredi 24 août 2012

Je m'appelle Poutrelle

Attends, me dis pas que tu connais pas la blague de Poutrelle?
Ouf, tu m'as fait peur un moment! S vraiment tu la connais pas, regarde à la fin mais ne me le dis jamais!

Tout ça pour dire que je suis mal lotie côté chance, je vais t'expliquer.
Chaque fois que je dois tirer au sort quelque chose, je tombe toujours sur un truc pourrave. Mais attention, LE truc pourrave!


Ahhhhh mais c'est quoi cette question de merde!!

Bon, c'est pas que je fais des tirages au sort tous les jours, mais voilà je vais te raconter un petit morceau de ma vie.
Je me souviens particulièrement de mon sujet d'oral au concours infirmier. Ca faisait des mois que je révisais que je me cultivais on va dire les grands sujets sanitaires tels que le handicap, l'euthanasie, l'eau, enfin tous ces trucs quoi des trucs chiants en fait.
Tu me crois tu me crois pas, je tire au sort le papier le jour J et je lis : " L'aide humanitaire est-elle notre bonne conscience?". J'ai eu envie soudainement envie de partir loin, trèèèèèès loin. Ou de mourir carrément.
Genre les organisations humanitaires, déjà j'avais rien vu là-dessus, c'était je crois le seul sujet auquel je ne connaissais mais alors, rien de chez rien du tout. Et puis genre au bac - t'as vu, j'aime bien dire genre aujourd'hui je le case partout! - j'ai eu 7 en philo alors les histoires de conscience tout ça, tu vois...


Bon bref, je suis quand même devenue infirmière, comme quoi...
Et c'est pas la seule fois que ce type de mésaventures de la fatalité m'est arrivé. Mais je vais pas tout te raconter héhé.


Et sinon du coup, au loto je gagne jamais non plus. 
C'est même pas la peine que je m'inscrive à Mo-mo-motuuus.



Allez rien que pour toi
                                           

samedi 4 août 2012

Le village dans les nuages



J'ai rêvé d'un lieu magique.
Un lieu sans temps.
Où il n'y a rien à faire d'autre que regarder les vagues, les nuages, la pluie, les arcs-en-ciel.
Regarder le temps qui passe.
Et sourire, toujours sourire.
Car rien n'est grave.
Rien d'autre n'est grave que la maladie ou la mort.
Personne n'envie personne.
Tout n'est qu'harmonie.
J'ai posé les pieds au paradis.
Un endroit où les habitants ont toujours le sourire, vous regardent, vous écoutent, vous choient...
Je ne savais pas qu'un tel endroit existait sur terre.
J'ai eu la chance de partager le quotidien des habitants de Melsissi pendant un mois.