mercredi 25 avril 2012

Appelez-moi Madeleine

C'est vous dire si j'étais prédestinée aux larmes!

Et plus précisément Madeleine Wallace. On dit "pleurer comme une madeleine", hein c'est comme ça qu'on dit, et Wallace, les fontaines Wallace...
Attends me dis pas que t'as pas regardé Le fabuleux destin d'Amélie Poulain??!! Comment peux-tu lire ces posts si tu n'as pas vu ce film, mon film! Ahhhh quel déshonneur tu me fais là! Honte à toi mécréant!

Je pleure souvent, c'est un fait. Moins qu'avant toutefois, car l'homme traque la moindre larme qui pourrait venir côtoyer ma joue. Le fourbe.
Je te fais la scène devant un film un peu émouvant (sachant que tout peut devenir émouvant avec moi) :
- ...
- Tu pleures?
- ... Pfff, n'importe quoi!
- Tu pleures!
- Mais non j'ai un truc dans l'oeil qui me gratte.
- Si tu pleures, oh ma chérie elle pleure, mais faut pas pleurer! (en me prenant dans ses bras - en fait, c'est peut-être lui qui a besoin d'un câlin sous couvert de ma soi-disant yeutorrhée)

Ou alors je lui réponds "mais non je pleure pas", tout en me mettant à pleurer à chaudes larmes tu sais avec les gros sanglots qui vont bien et qui durent bien après la fin des larmes, comme une gamine quoi

Alors voilà, tu sais tout, je suis une madeleine, mais attention, ne va pas trop le dire, peu de gens le savent...
Déjà, sache qu'en 1998, j'ai payé 5 fois la place de cinéma pour aller voir Titanic. La première fois j'ai pleuré à la fin. La deuxième fois, à partir du milieu. La troisième fois, au début. La quatrième, dès la première note de musique du générique. La cinquième, en achetant ma place. Tu comprendras que j'ai pas récidivé depuis, pas même en DVD.

Voilà un petit top 3 par catégorie de ce qui me fait trembloter le menton, voire plus si affinités:

Catégorie Musique
- Agnus Dei de Samuel Barber
- Le thème de Camille (film Le Mépris) de Georges Delerue
- Le temps qui reste de Serge Reggiani

Catégorie Livre
- Pour qui sonne le glas d'Ernest Hemingway
- Nos étoiles ont filé d'Anne-Marie Revol
- Oscar et la dame rose d'Eric-Emmanuel Schmitt

Catégorie Film
- Ma vie sans moi d'Isabel Coixet
- La chambre du fils de Nanni Moretti
- Lovely Bones de Peter Jackson


[Catégorie vie de tous les jours
- Je me réveille dans la nuit, je regarde l'heure et il reste 3 minutes avant que le réveil sonne
- Je me crois vendredi. Alors qu'en fait c'est lundi
Et puis la cerise sur le gâteau : les veilles de ragnagna où tout, absolument tout est raison de sangloter]

Sur-ce, je te laisse, je vais regarder Titanic un film.



vendredi 20 avril 2012

Sauvez Willy!

Ca devrait ressembler à ça...

Mais en vrai c'est plutôt ça (au second plan)!
Chaque année, je dois passer des épreuves sportives qui apparaîtront dans ma notation professionnelle.
Et parmi ces épreuves, il y a ce qu'on appelle "l'aisance aquatique".
Alors en fait, il s'agit de nager 100 mètres (nage libre) et d'enchaîner sur 10 mètres d'apnée, tout cela chronométré, histoire de pas te mettre la pression du tout.
En soi ça a l'air simple. Que nenni l'ami! Analysons donc ce fait divers.




Déjà, cela ne fait environ que 3 ans que je sais plonger. L'Homme, considérant que faire la bombe pour atterrir dans l'eau n'étant pas ce qui me faisait gagner le plus de temps, moi je trouvais ça drôle pourtant, mais ça faisait rentrer mon maillot de bain dans les fesses et je perdais du temps à le remettre en place, m'a appris à plonger.
Bref, on va dire que je sais plonger. En théorie. Et vu que cela fait 3 ans que je sais faire, ça veut dire que j'ai plongé 3 fois. Une fois par an. Autant dire que je suis une vraie professionnelle, Laure Manaudou n'a qu'à aller se rhabiller.

Donc généralement, après ce plongeon de-la-mort-qui-tue, j'ai déjà bu la tasse ma première.
Et après, c'est parti pour la nage ; tu l'auras compris, je ne fais pas dans la brasse-papillon, loin de là. C'est plutôt le truc classique genre mémère. Maintenant que j'y pense c'est pas ce qu'il y a de plus rapide en fait. Mais suffisamment pour que quand j'ai fini ces scrghhshf 100 mètres je sois essoufflée comme si j'avais couru 8 kilomètres ah non ça c'est pour la prochaine épreuve et ça ne saurait tarder.
Et là, alors qu'un être humain normalement constitué arrêterait les frais, non, voilà qu'il faut enchaîner!
Dès lors, je me souviens qu'il y a plusieurs éléments. Quatre pour être précise. Dont la terre et l'eau.  Et que moi ce serait plutôt la terre tu vois. J'ai beau tâter, toujours pas de nageoire qui me pousserait quelque part.
L'apnée commence généralement pas trop mal punaise mais il est où mon pince-nez?? mais se termine aussi généralement par, comment dire, une "émergence" de la partie inférieure de mon dos. Terre à l'horizon!!!
Et là c'est le drame.
Parce que t'as beau avoir fait ces scrghhshf de 10 mètres, sache que ça ne compte pas! Car il ne faut rien sortir de l'eau pour valider l'épreuve.
Comme si j'avais l'habitude de respirer par ce que tu imagines! Et que par délicatesse nous ne nommerons pas dans ce blog.

mercredi 18 avril 2012

Trahison buccale (ou La Honte de ma vie)


Talons proscrits!


Il y a quelques années, j'étais secrétaire dans une administration centrale à Paris hé oui, j'ai plusieurs casquettes les amis.
Il m'arrivait fréquemment de faire des déplacements au ministère pour déposer des dossiers urgents. Est-ce parce que j'étais une personne de confiance ou parce que j'étais celle qui habitait le plus près, je ne sais pas...
La plupart du temps je prenais le dossier avec moi le soir en rentrant, comme ça je pouvais aller directement le déposer le matin en allant au boulot (dans le sens opposé en fait). C'était un peu loin quand même mais je rigolais bien parce que je pouvais prendre la ligne de métro de Montparnasse, celle où pour y accéder on passe sur le tapis roulant à 9 km/h. On s'amuse comme on peut, hein
Bref. Un soir, mon chef me dit qu'il y a un dossier important à déposer, et que je dois demander telle personne à l'accueil qui viendra le chercher. Surtout, je dois lui donner en main propre.
Pas de souci, le lendemain, me voilà partie, et zou le tapis extrême, et zou j'ai failli tomber et zou me voilà au ministère.
Je demande la personne ad hoc, qui arrive, qui prend le dossier et me remercie, tout cela sans vraiment sourire.
Bref. Je repars dans l'autre sens et j'arrive au boulot.
Là je croise mon chef qui me demande :
- Alors, vous avez pu donner le dossier à Machin? ça se trouve il s'appelait vraiment Machin, bonjour l'anonymat!
- Oui mon commandant.
- Et alors, il était content?
Et là les amis, je sais pas ce qui m'a pris, déjà je crois que je ne m'attendais pas à cette question (content ou pas il a pris le dossier, c'est ce qui compte non??), mais en plus, voilà pas qu'après hésitation, je lui réponds :
- Ben, il m'a pas sautée!
Stupéfaction du chef, qui me regarde telle une petite délurée.
Et moi qui ne peux pas ajouter un seul mot et qui continue à regarder mon chef. Qui fait une mine de dégoûté... Et du coup je suis partie, rouge écarlate, cherchant un trou, même minuscule pour me terrer à l'intérieur.
Oui parce que quand on hésite entre deux expressions, sache que ça merde.
J'ai longuement 3 secondes à tout casser hésité entre "Ben, il a pas sauté de joie sur la table!" ou "Ben, il a pas sauté dans mes bras!".
Ben non, il m'a pas sauté, point barre, c'est tout ce que ma bouche a sorti. Traître infâme.

vendredi 13 avril 2012

Tape m'en 5 !


Hier j'ai eu 5 ans. Comme le temps passe vite!
Non, tu as bien lu il n'y a qu'un chiffre et c'est le 5 [cinq].
Alors pourquoi 5 me demanderas-tu? Non, tu me le demandes pas? Eh bien laisse-moi quand même répondre à la question que tu ne m'as pas posée mais à laquelle tu aurais bien voulu finalement que je réponde si tu y avais pensé mais quel suspense songes-tu soudainement!

Je suis née un 11 avril, c'est un fait, mais pas en 1977 comme mes papiers d'identité pourraient le faire croire et mes quelques cheveux blancs, mes quelques rides, mes quelques STOP!!.
Je suis née en 2007.
Je suis née lorsque j'ai compris que j'avais le pouvoir de changer les choses, d'avoir une vie meilleure. En prenant une difficile décision, certes, mais changer, c'était possible!
Au lieu de me contenter de ne pas être malheureuse, j'avais décidé d'être heureuse!
Bien m'en a pris, car depuis je ne vis plus dans l'illusion mais dans le rêve...
Que de bonheur depuis ma naissance!

Ce qui est bien c'est que je sais déjà parfaitement lire et écrire et arrête de rigoler en lisant "écrire".