mercredi 26 septembre 2012

Le jour où je suis devenue blonde

Si si, je vous l'avais promis ici.

Il y a presque deux ans, au retour du Nulleparistan, je voulais rafraîchir ma coupe de cheveux (cheveux très courts qui avaient poussé sous un casque pendant six mois), et faire des mèches pour éclairer tout ça. 
Me voilà donc partie à chercher des photos sur le net afin que mon coiffeur se fasse une idée de mes envies.
Le jour J, je lui explique un peu ce que je souhaite - un peu plus court par là que ça fasse moins touffasse et puis des mèches plus claires aussi, genre oui comme que la photo là, c'est exactement ça. 
"- C'est clair quand même.
 - Oui, mais j'avais des mèches claires avant, j'ai l'habitude.
 - Ah oui, d'accord, on va faire ça alors."

OK, c'était parti.
Une fois que je me suis fait empapillotter la tête dans l'alu comme un filet de flétan, et le temps de pose écoulé, je suis passée au bac.
La coiffeuse a enlevé l'alu :
"- Ah oui, ça change quand même!
 - Ca change, c'est-à-dire? (j'essayais de pas être trop affolée)
 - C'est plus clair quoi!
 - ...
 - Ca change."
Sur le moment j'ai pas trop compris, quand elle s'est mise à rincer, j'ai cru que c'était l'eau qui coulait sur mes tempes. En fait non, c'était des gouttes de sueur. La sueur de la peur.
Revenue sur le fauteuil, c'est à peine si j'osais lever les yeux pour regarder le résultat dans le miroir.
Bon, ça a duré peut-être 2 secondes et demi, tu me connais je suis curieuse.
Et là, comment dire... Tu sais que quand on a les cheveux mouillés, ils sont plus foncés que ta vraie couleur.
Là j'était déjà bien blonde. BLONDE, oui, tu m'as bien entendue, blonde. Bé-Elle-O-Enne-Dé-Euh.
Purée, j'ai eu envie de rire. Ou de pleurer, je me souviens plus très bien. Quoi qu'il en soit, j'ai l'impression que c'était nerveux.
Et puis elle a pris le séchoir. Et là je me suis mise à rire, mais le fou-rire quoi. Le fou-rire de blondasse.
De l'eau coulait sur les joues. Pas de sueur cette fois, mais des larmes de rire.
Qu'est-ce qu'on a bien rigolé ce jour-là! Je me suis marrée pendant deux jours, à chaque fois que j'ai croisé un miroir.
Attends mais le pire c'est que ça m'allait super! 
Ils étaient juste un peu moins longs
(et mes yeux un peu plus noirs).

La prochaine fois je te raconterai comment je suis devenue rousse. Mais non, je rigole!

mardi 25 septembre 2012

She's a maniac!

Ahhh je me sens défaillir!!
A la question "eh mais dis-donc, tu serais pas un peu maniaque toi?", j'ai bien envie de répondre "pfff, n'importe quoi!". Et puis j'aurais bien envie de retourner ma main dans la figure de celui qui me demande la question : "Et pis d'abord c'est celui qui dit qui y est qu'est-ce qui pourrais te faire croire que je suis maniaque d'abord (oui j'ai envie de dire deux fois d'abord)? Hein dis-le!! Comment ça je t'étrangle avec mes mains autour de ton cou??"

Mais des fois, je me pose des questions (en secret - faut pas le dire hein)...

Est-ce être maniaque que de:
- remettre le rouleau de PQ à l'endroit?
- toujours replier le petit bout du rouleau de scotch sur lui-même pour pouvoir mieux l'attraper à la prochaine utilisation?
- ne pas pouvoir dormir dans un lit dont les draps ne sont pas bordés au bas du lit?
- remettre droits les tableaux accrochés aux murs (même dans une salle d'attente, un hôtel, chez toi)?
- tourner l'abat-jour pour qu'on n'en voit pas la couture?
- décoller les étiquettes des produits nouvellement achetés?

Bah non mais attends, me dis pas que tu fais pas la même chose?! Comment ça ça te gêne la lampe pointée dans tes yeux? Tu vas répondre??!! Tu serais pas un peu parano toi??


                                          
Voilà qui est mieux l'ami. Tu peux éteindre mon respirateur.